Mari : « Au CHEO, on commence par dire oui. »
Voici Mari Teitelbaum, vice-présidente de la stratégie, de la qualité et du partenariat avec les familles, et dirigeante principale de l’information
Lorsqu’elle était enfant et que sa mère était de garde comme radiologue au CHEO, Mari se souvient de passer des après-midi de fin de semaine assise dans le service de radiologie. Mari a toutefois su ce que c’était que d’être une patiente du CHEO lorsqu’elle a eu un accident de vélo d’exercice qui a entraîné la perte de l’extrémité de deux de ses doigts. Encore aujourd’hui, Mari se souvient de la gentillesse du Dr Wiley qui a fourni les soins de suivi. « Les plaies avec des points de suture ont guéri avec le temps et maintenant, j’ai deux doigts qui fonctionnent presque comme les autres », dit Mari en riant.
Trente-huit ans plus tard, presque jour pour jour, Mari, pendant son premier quart de travail sur appel comme dirigeante principale de l’information et de vice-présidente de la technologie du CHEO, a aidé à sauver les doigts d’un jeune garçon. Elle a reçu un appel téléphonique au cours duquel on lui a demandé d’approuver un montant de 5 000 $ pour des sangsues médicinales qui aideraient à la circulation sanguine et pourraient sauver les doigts de ce jeune patient. Ce n’est qu’au troisième appel qu’elle a compris que ce n’était pas une blague et que, pour elle, la boucle se bouclait : elle passait de patiente à la personne qui règle la situation.
Bien qu’elle ait été patiente au CHEO pendant son enfance, Mari est retournée au CHEO 15 ans après le début de sa carrière en génie électrique. Elle a vu sa mère, radiologue au CHEO, frustrée par la mise en œuvre d’un système numérique d’archivage et de transmission d’images, elle qui était habituée aux images sur film. Croyant qu’il devait y avoir une meilleure façon pour les cliniciennes et les cliniciens d’adopter de nouvelles technologies, Mari a décidé de mettre ses compétences acquises dans le secteur de la haute technologie au service des soins de santé. Elle a obtenu une maîtrise en administration de la santé à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa et, en 2010, elle a rejoint sa mère au CHEO.
Mari a commencé comme coordonnatrice de projet du Registre et réseau des bons résultats dès la naissance et elle est rapidement passée à un poste de gestionnaire et de directrice dans les cinq années qui ont suivi. L’apprentissage a toujours été une priorité pour Mari dans sa carrière. Elle a récemment pris un congé sabbatique de quatre mois dans un hôpital du Royaume-Uni et elle a constaté à quel point le CHEO était exceptionnel.
« Je pensais y trouver l’ingrédient secret, dit Mari, mais j’avais tort. Il était ici depuis le début. On trouvait dans cet hôpital les mêmes obstacles que ceux qu’on observe au CHEO. Par contre, dans cet hôpital, on commence par dire non, tandis qu’au CHEO, on commence par dire oui et on travaille fort pour innover. »
À l’approche du 50e anniversaire du CHEO, le 17 mai, il est réconfortant de penser à la longue relation entre Mari et le CHEO. Que ce soit lorsqu’elle accompagnait sa mère sur appel, comme patiente ou dans l’équipe du CHEO, il est évident que le CHEO occupe une place spéciale dans le cœur de ces femmes.
Le CHEO compte des centaines de personnes passionnées qui font preuve d’innovation comme Mari. Joignez-vous à nous!
Avant que la mère de Mari ne prenne sa retraite, la fille de Mari travaillait au CHEO dans l’équipe de dépistage. C’est trois générations de travailleuses au CHEO!