Une famille pleine de gratitude offre des outils au CHEO pour favoriser la réadaptation des enfants
Pour le personnel du CHEO, Arielle Roy et Kayla Dudas, un petit pas pour leurs patients est un signe important de progrès.
Mme Roy, physiothérapeute en milieu hospitalier, et Mme Dudas, ergothérapeute en milieu hospitalier, font partie d’une équipe qui aide les enfants admis au CHEO ayant besoin de réadaptation physique. Dans un cas récent, une fillette de trois ans a été admise pour un problème de santé qui l’empêchait de bouger. Elle ne pouvait plus ramper, encore moins marcher.
Peu à peu, au cours de plusieurs séances d’une à deux heures, le duo a travaillé avec la fille pour améliorer sa mobilité, chacune s’occupant séparément des retards de motricité fine et de motricité globale.
Elles se sont concentrées sur des gestes simples, comme bouger son bras.
« C’est vraiment quelque chose, parce qu’elle peut faire de nouveau ce dont elle n’était plus capable pendant un certain temps », a raconté Mme Dudas.
Selon Mmes Roy et Dudas, la plupart des familles ne savent pas trop à quoi s’attendre à leur arrivée au CHEO, comme chaque enfant ou jeune ne progresse pas de la même manière.
Une fois que les familles commencent à comprendre le processus de réadaptation, chaque étape apporte un sentiment de soulagement.
« C’est incroyable d’assister au moment de fierté de l’enfant et au grand bonheur que vivent les parents », a dit Mme Dudas.
Dans ce cas-ci, les parents de la fille ont pleuré lorsqu’ils l’ont vue ramper pour la première fois depuis son admission , a ajouté Mme Roy.
La relation qui se bâtit entre les familles et leur équipe de réadaptation favorise un lien solide. Les familles jouent un rôle crucial lorsqu’elles apprennent à aider un enfant à se rétablir.
Dans ce cas, le séjour de la fille au CHEO a duré 10 jours. Sa famille était tellement heureuse des soins reçus et des progrès réalisés qu’elle a offert un jeu et un pot d’entraînement à la propreté en cadeau de remerciement au CHEO.
Pendant sa réadaptation et à la maison, leur fille a utilisé ces deux outils dont les thérapeutes se servent déjà pour aider d’autres enfants qui ont besoin de physiothérapie.
Mmes Dudas et Roy étaient reconnaissantes des cadeaux. Elles étaient encore plus heureuses de voir la fille rentrer chez elle avec une nouvelle perspective et une vigueur retrouvée.
« Nous travaillons si étroitement avec [les familles] que nous en faisons presque partie », a confié Mme Roy.
« Des liens se tissent. Elles nous font confiance et nous les connaissons », a ajouté Mme Dudas.
Nous avons besoin de cette confiance pour offrir les meilleurs soins aux enfants et aux jeunes. La confiance est également une pierre angulaire du travail d’équipe pour Mmes Roy et Dudas. Une relation de travail solide permet aux physiothérapeutes et aux ergothérapeutes de s’épanouir en échangeant des idées et en combinant des connaissances qui se chevauchent, tout en respectant les points de vue de l’autre, afin d’offrir les meilleurs soins.
« Je ne pourrais pas faire mon travail sans ergothérapeute », a déclaré Mme Roy, physiothérapeute.