Boucler la boucle – Ce qui a poussé Anabelle Parenteau à venir travailler au CHEO
Voici Anabelle Parenteau, spécialiste des communications, Communications
Anabelle Parenteau, l’une des plus récentes parmi les membres du personnel du CHEO, a postulé à l’hôpital après avoir constaté à quel point son jeune fils avait bien été pris en charge lors d’une brève visite à la clinique de soins Enfants avant tout. Anabelle, qui n’en est pas à ses débuts dans le domaine des soins de santé, souhaitait aider le personnel et les patient.e.s à raconter leur histoire.
En fait, le lien d’Anabelle avec le CHEO remonte à 1974, lorsque l’hôpital a ouvert ses portes. Son oncle, Stéphane Rochon, né en 1969 avec le spina bifida, est l’un des premiers patients du CHEO. Il a reçu des soins spécialisés pendant de nombreuses années. Au début de son traitement, sa mère, Claudette Rochon (la grand-mère d’Anabelle), prenait l’autobus Voyageur matin et soir pour qu’il reçoive les soins dont il avait besoin. Avec Stéphane en attelle, Claudette faisait plus de deux heures de trajet aller-retour entre Gracefield (Québec) et Ottawa, tandis que les cinq enfants plus âgés de Claudette restaient à la maison. À peu près au même moment où le CHEO a commencé à accueillir des patient.e.s, la famille Rochon a déménagé à Gatineau en raison des besoins médicaux de Stéphane. C’est à ce moment-là que le CHEO est devenu une deuxième maison pour Stéphane et ses cinq frères et sœurs. Pendant son enfance, il a passé des semaines et des mois à recevoir des soins et à se remettre de diverses chirurgies.
Plusieurs années plus tard, la famille Rochon se souvient des soins et des services exceptionnels que Stéphane a reçus tout au long de son enfance. En rétrospective, Anabelle réfléchit à la façon dont l’histoire de Stéphane a été marquée par l’amour et le dévouement, tant de la part de sa famille que de ses médecins.
« Stéphane a mené une vie épanouissante jusqu’à sa mort à l’âge de 34 ans, ce qui est rare chez les personnes atteintes de cette maladie, explique Anabelle. Je sais que ma famille est reconnaissante envers le CHEO d’avoir aidé Stéphane à vivre pleinement sa vie malgré ses défis. Sans le CHEO, je n’aurais pas eu la chance de connaître mon oncle ou son penchant pour la musique, le chant, les cassettes et son bien-aimé Coke. »
Inspirée par les soins que son fils et son oncle ont reçus, Anabelle savait que venir travailler pour le CHEO serait une manière de boucler la boucle. En parcourant les couloirs du Centre hospitalier et en écoutant les histoires du personnel et des patient.e.s, Anabelle se sent reconnaissante envers sa famille, qui n’est qu’une parmi tant d’autres à avoir été touchée positivement par le CHEO. Alors que nous célébrons le 50e anniversaire du CHEO et les soins exceptionnels qu’il a prodigués à ses premier.ère.s patient.e.s, comme Stéphane, Anabelle est rassurée de savoir que les personnes des générations futures, comme son jeune fils, seront bien prises en charge.
Le CHEO est rempli d’histoires comme celle d’Anabelle. Joignez-vous à nous.