Des rendez-vous en dehors des heures de travail pour réduire les longues listes d’attentes au CHEO
À la suite d’un financement historique du gouvernement de l’Ontario en juillet dernier, le CHEO a commencé à offrir des rendez-vous en dehors des heures de travail pour les cliniques externes afin de réduire les temps d’attente pour les dépistages, les évaluations et les traitements.
Les rendez-vous en personne – offert depuis août entre 16 et 20 heures du lundi au vendredi et jusqu’à trois fois par mois le samedi – ont attiré plus de 1 600 patientes au cours des cinq premiers mois.
Stephanie Carter, directrice des soins ambulatoires au CHEO, explique que les listes d’attente se sont allongées considérablement en raison de la pandémie de COVID19. De 13 000 à 14 000 nouvelles et nouveaux patientes attendaient leur premier rendez-vous pour des soins externes et plus du double, un rendez-vous de suivi.
« Les listes d’attente restent longues, mais […] c’est la première fois que l’on observe dans ces régions une réduction des listes d’attente au lieu d’une augmentation », a dit Mme Carter.
Les rendez-vous, temporairement offerts pour les cliniques d’IRM, des Services de développement et de réadaptation et de neurologie, entre autres, font partie d’un plan plus large visant à réduire les temps d’attente au CHEO.
Mme Carter a déclaré que les familles ont accueilli favorablement cette possibilité de prendre rendez-vous après les heures normales et que le nombre de rendez-vous a augmenté de façon exponentielle depuis le mois d’août.
Ainsi, les parents n’ont pas besoin de s’absenter du travail et les enfants, comme Kaine Montanaro, 13 ans, ne doivent pas manquer l’école.
Rebecca, la mère de Kaine, dit qu’il adore l’école « et que c’est important pour lui ». Elle s’est dite surprise et reconnaissante d’obtenir un rendez-vous le samedi au CHEO.
Kaine souffre d’un trouble génétique rare appelé syndrome d’Emanuel qui, depuis le début de sa vie, a nécessité des rendez-vous dans plusieurs cliniques, notamment en neurologie, en cardiologie, en orthopédie et en ophtalmologie.
« Nos vies sont très occupées en ce moment, alors c’était parfait d’avoir une consultation la fin de semaine, a-t-elle dit. Nous n’avons pas eu à subir la cohue de l’hôpital. »
Selon Mme Carter, les employées, le personnel médical et les apprenantes ont également loué cette solution innovante en raison des réactions positives qu’ils reçoivent de la part des familles.