Partenariat jeunes esprits Bilan annuel 2018-2019
Soins et recherche d’experts pour de jeunes esprits en santé
Transformer des vies, un jeune esprit à la fois
Par l’entremise de la recherche, de la formation et de la collaboration, créer des services spécialisés en psychiatrie et en santé mentale dans le but d’améliorer la santé générale des enfants, adolescents et familles dans l’est de l’Ontario.
« Ils m’ont aidé à établir un plan pour gérer ma mauvaise humeur et pour mon travail scolaire. » — Patient de l’unité d’hospitalisation partielle du Royal
Nos services
CHEO (0 à 18 ans)
- Hospitalisation pour soins de courte durée
- Soins en salle d’urgence
- Service des soins d’urgence
- Programme des troubles de l’alimentation
- Consultation en médecine/chirurgie
- Soins spécialisés en consultation externe pour les maladies mentales modérées à graves
- Programmes de traitement de jour pour les enfants d’âge scolaire et les adolescents
Le Royal (16 à 18 ans)
- Unité d’hospitalisation spécialisée pour les maladies mentales graves et complexes
- Programme d’hospitalisation partielle
- Soins spécialisés en consultation externe pour les maladies mentales modérées à graves
- Programme de traitement de jour pour les adolescents en milieu scolaire
Amélioration de l’accès et du flux des patients
Les données portent sur l’année civile 2018 et sont comparées à 2014, avant l’adoption de l’approche Choix et Partenariat
- 3 033 Consultations au service des urgences de CHEO, +2,6 %
- 7 465 Jours d’hospitalisation à CHEO et au Royal, -0,2 %
- 11 434 consultations externes générales à CHEO et au Royal, +25,4 %
- 2 122 nouveaux patients en consultation externe aiguillés vers CHEO et le Royal, +20,7 %
Temps d’attente
Les données portent sur l’année civile 2018 et sont comparées à 2014, avant l’adoption de l’approche Choix et Partenariat
- 43 jours pour l’obtention d’un premier rendez-vous au programme de psychiatrie pour les jeunes du Royal, -90,4 %
- 108 nombre de jours pour l’obtention d’un premier rendez-vous en consultation externe à CHEO, -46 %
Au-delà de nos murs
- 104 jeunes en âge de transition ont reçu des consultations de télémédecine du Royal. Ces consultations se sont élargies pour inclure des membres de la famille ou d’autres fournisseurs de soins afin d’alléger le fardeau des jeunes et de permettre aux proches de les aider.
- 7 médecins et 7 professionnels de la santé de CHEO utilisent la télésanté pour visiter les patients à domicile.
- Plus de 100 consultations ont été effectuées jusqu’à présent.
- 397 fournisseurs de soins primaires dans 92 villes partout en Ontario ont suivi une formation sur la santé mentale des enfants et des adolescents par l’entremise du projet ECHO de CHEO.
« Excellentes sessions pertinentes à ma pratique actuelle. » — Infirmière praticienne dans le nord-est de l’Ontario.
- 132 élèves ont suivi des programmes scolaires thérapeutiques adaptés à leurs besoins d’apprentissage et de santé.
- 1/3 des patients du Programme pour les jeunes du Royal consomment de la drogue ou de l’alcool plusieurs fois par mois ou plus.
- L’année dernière, le personnel du Royal et celui de CHEO ont reçu une formation spécialisée pour aider les patients et leurs familles à faire face à la consommation abusive de substances.
Construire des compétences de vie pour améliorer le rétablissement
- Le Royal a refait sa cuisine des jeunes en 2018 grâce au soutien de généreux donateurs. Des activités telles que la cuisine permettent aux patients d’acquérir des compétences nécessaires à la vie quotidienne qui peuvent aider à leur rétablissement.
« Lorsque j’étais patient, nous utilisions beaucoup la cuisine et c’était le moment où je pouvais nouer des amitiés avec d’autres personnes et apprendre d’elles. C’était l’occasion de faire quelque chose de significatif, qui représente une part importante du rétablissement. Je me sentais vraiment comme à la maison même si ce n’était pas le cas. » — Ancien patient du programme de psychiatrie pour les jeunes
- Un nouveau groupe de relations corps-esprit à CHEO aide les patients présentant des symptômes somatiques et leurs familles à comprendre le lien qui existe entre la détresse émotionnelle et physique. Ils apprennent à reconnaître, à accepter et à réagir aux expériences émotionnelles en améliorant leurs symptômes physiques, leur fonctionnement et leur aptitude à suivre un traitement en santé mentale.
- Une initiative d’amélioration de la qualité à CHEO a contribué à l’amélioration de l’accès à un certain nombre de thérapies de groupe pour les parents et les membres de la famille qui soutiennent des enfants et des adolescents ayant des problèmes de santé mentale.
- 88 % des parents et des fournisseurs de soins y ayant participé ont déclaré qu’ils se sentaient maintenant mieux équipés pour aider leur enfant ou leur adolescent.
- Enquêteurs : Dre Marjorie Robb, Dave Murphy, Alejandro Martinez, Heather Bragg, Dre Stephanie Greenham, Michael Ranney, Bill Gardner
Aider grâce à la découverte
En 2018, les membres du Partenariat jeunes esprits :
- Ont publié 38 articles dans des revues évaluées par des pairs
- Ont reçu 31 subventions de recherche externes
- Augmentation de 135 % de consultations en automutilation au service des urgences chez les enfants et les adolescents de l’Ontario de 2009 à 2017. Gardner et al. (2019) Revue canadienne de psychiatrie
- 8 études sont en cours pour améliorer l’accès aux soins et aux soutiens qui aideront plus d’enfants et d’adolescents pour qu’ils ne se retrouvent pas au service des urgences.
Prévention du suicide
Les chercheurs du Partenariat jeunes esprits poursuivent plusieurs études en cours sur les idées suicidaires et l’automutilation, notamment :
- Une étude sur le suicide chez les adolescents lancée au Royal pour déterminer le rôle que jouent divers facteurs de risque dans la réussite du traitement
- Une brève intervention de groupe, BRAVA, en cours d’évaluation à CHEO auprès des adolescents ayant des idées suicidaires légères à modérées et de leurs fournisseurs de soins.
- L’étude sur l’automutilation et la résilience chez les adolescents (SARA), qui vise à mieux comprendre les comportements autodestructeurs chez les adolescentes.