What to expect if you need to come to CHEO
Cet article a été écrit par Ross Brown et a été initialement partagé sur son blogue The Brown Knowser. Il a été reproduit ici avec sa permission. Merci Ross !
Cet article s’adresse principalement à ceux d’entre vous qui vivent à Ottawa avec de jeunes enfants. J’espère que cette situation s’applique à d’autres villes.
Notre ville étant en phase 2 du confinement de la COVID-19, je suis plus stressé que jamais lorsque je suis en public. Je vois tellement de gens dans les magasins qui ne portent pas de masque de protection et beaucoup ne respectent pas la distance physique de deux mètres. Alors, lorsque ma fille cadette a eu un problème pour lequel nous devions demander une aide médicale immédiate, non seulement j’étais inquiet à cause de son état, mais surtout de l’emmener à l’hôpital.
Je n’aime pas m’asseoir dans une salle d’attente d’urgence en temps normal, mais avec la COVID ? Encore pire !
Après cette expérience (ma fille va mieux, d’ailleurs), j’ai pensé que je pourrais faire savoir à ceux d’entre vous qui ont les mêmes craintes à quoi s’attendre, si vous devez emmener votre enfant à CHEO.
Tout d’abord, si vous devez emmener votre enfant à CHEO, n’apportez pas de masque. En passant par l’entrée des urgences, vous êtes immédiatement examinés à la porte. Si vous portez un masque, il vous sera demandé de l’enlever et un nouveau masque médical vous sera remis. On vous demande si vous avez eu des symptômes ou si vous avez été près de quelqu’un qui en a eu, si vous avez traversé au Québec, si vous avez eu un écoulement nasal, des éternuements, de la toux et une irritation des sinus.
Je leur ai dit que je souffrais d’allergies saisonnières et que j’avais ces symptômes, mais que j’allais bien quand je prenais mes médicaments contre les allergies.
On vous remet un autocollant qui indique que vous avez été évalué, et vous êtes envoyé à la ligne de triage, qui était vide lorsque nous sommes arrivés vers 9 h 30 du matin. Le personnel de triage nous a immédiatement accueillis. Il a pris la carte de santé de ma fille, l’a pesée et a pris sa température et sa tension artérielle tout en demandant la raison de sa visite.
Le personnel a placé un bracelet sur ma fille et nous avons été envoyés dans le couloir, vers les salles d’examen et la salle d’attente, mais avant d’arriver au bout du couloir, le nom de ma fille a été appelé et nous avons été envoyés directement dans une salle d’examen.
Une infirmière est entrée en quelques minutes et a posé à ma fille beaucoup de questions sur la raison de son arrivée. Elle lui a demandé si elle avait pris des médicaments et lorsqu’elle a répondu non, elle lui en a proposé pour soulager sa douleur.
Nous avons attendu un peu que le médecin arrive, mais l’attente a semblé plus courte que si nous avions attendu dans une zone commune, comme cela avait été la norme pour les visites précédentes. À un moment donné, il m’a été demandé de quitter la pièce pour que le médecin puisse avoir une conversation privée avec ma fille (on lui a posé des questions sur la drogue et l’alcool, m’a-t-elle dit à mon retour). Le médecin a ordonné des analyses de sang et j’ai demandé une échographie ponctuelle, comme l’avait suggéré le médecin privé de ma fille (nous lui avions parlé au téléphone, et c’est elle qui nous avait dit d’aller à CHEO).
Nous avons attendu dans la salle d’examen jusqu’à ce que nous puissions être escortés vers la section d’imagerie. J’ai appris que la salle d’examen serait la nôtre jusqu’à ce que nous ayons terminé, et qu’elle serait ensuite désinfectée pour le patient suivant. En marchant dans les couloirs, nous avons vu peu de gens, mais nous n’avons croisé personne. Tout le monde avait de toute façon un masque, et les infirmières et infirmiers avaient même une visière. Je me suis senti à l’aise et j’étais rassuré que ma fille soit entre de bonnes mains.
L’échographie a été effectuée immédiatement, puis il nous a été demandé d’attendre dans la salle d’imagerie jusqu’à ce que le médecin soit satisfait des images. Avec son approbation, nous avons été escortés jusqu’à notre salle d’examen, où une infirmière attendait pour faire les prises de sang.
La période la plus longue a été après les prises de sang. On nous a dit qu’il faudrait environ une heure pour que les résultats soient prêts, et on nous a demandé de ne pas bouger. Ma fille a joué à des jeux sur son téléphone intelligent et a envoyé des messages texte à ses amis, et moi j’ai monté des vidéos d’une excursion en kayak effectuée en fin de semaine et j’ai envoyé des messages texte à DW pour l’informer de nos progrès.
Il a fallu un peu plus d’une heure pour que le médecin revienne. Pour notre cas, il n’y avait rien de grave et le médecin nous a dit que nous pouvions rentrer chez nous. Si les résultats avaient été différents et si des tests supplémentaires avaient été nécessaires, je pense que ma fille aurait été traitée avec les mêmes soins et que des précautions minutieuses auraient été prises partout dans l’hôpital.
(En fait, nous avons toujours eu une expérience formidable à CHEO. Les fournisseurs de soins ont vraiment à cœur l’intérêt supérieur de l’enfant et ils travaillent sans relâche pour que l’enfant se sente bien et pour rassurer les parents que leur enfant est entre des mains exceptionnelles).
Aucun parent n’aime se retrouver dans une situation où son enfant a besoin de soins médicaux. En cette période de pandémie, nous voulons protéger davantage nos enfants. Mais si vous devez vous rendre à CHEO, vous pouvez être rassuré que votre visite se déroulera dans le respect des mesures de sécurité en vigueur.